Née en 1922 en Allemagne, à la même période qu’Ayya Khema (qui, d’origine juive, a dû fuir le pays et se réfugier à Shangaï avec sa famille), elle connaitra un destin bien différent.
Ruth a 11 ans à l’arrivée au pouvoir d’Hitler et, comme presque toute la jeunesse allemande, elle participe aux activités des jeunesses hitlériennes, elle en recevra le conditionnement. La guerre signifie pour elle les bombardements et à la fin, l’occupation russe ; elle subira alors des violences sexuelles répétées et se retrouvera dans un camp pour personnes déplacées.
Elle réussira à émigrer aux Etats Unis où elle se mariera. Avec son mari, elle fera partie du mouvement de contreculture des années 1960-1970. Elle se rendra en Birmanie suivre l’enseignement rigoureux du maitre de méditation Sayadaw U Bha Khin et sera l’une des quatre Occidentaux qui recevront de lui l’autorisation d’enseigner. Elle fait partie de cette première génération d’enseignants bouddhistes occidentaux qui ont fait connaitre le Dharma dans les années 70-80.
Elle enseigne à l’Insight Meditation Society (IMS) à Barre depuis le début de ce célèbre centre en 1976 et anime également des retraites au Spirit Rock Meditation Center fondé par Jack Kornfield. Il y a trente ans, elle a établi, dans le désert de Mojave en Californie, un centre de méditation Damma Dena. Damma Dena est le nom d’une disciple du Bouddha. Ruth sera la première enseignante à organiser des retraites pour femmes, elle sera toujours à la pointe du combat pour l’ordination complète des nonnes dans le Théravada. Dhamma Dena a servi de résidence monastique pour de nombreuses nonnes bouddhistes (bhikkhunis) au cours des 5 dernières années.
En dépit de son âge, Ruth Denison est toujours l’active animatrice spirituelle du centre. Son style unique de méditation Vipassana a influencé la plupart des enseignants Theravada contemporains en Occident, avec son accent sur l’attention aux sensations corporelles et aux mouvements (selon l’enseignement du Bouddha sur la Fondation de l’Attention).
Sa biographie a été publié par Sandy Boucher sous le titre « Dancing in the Dharma ».
S’incliner profondément devant la vie
Entretien avec Ruth Denison – Ruth a partagé l’histoire de sa vie et sa pensée avec
les collaborateurs de la revue Insight alors qu’elle enseignait à IMS à l’automne 1996.
Ruth, vous avez eu une vie fascinante et inhabituelle. Pouvez-vous en partager un peu avec nous? Comment êtes-vous venu aux choses spirituelles?
Je suis née dans un petit village d’Allemagne orientale, près de la frontière polonaise actuelle, dans ce qu’on appelait autrefois la Prusse orientale. En tant qu’enfant, j’ai eu des expériences de saints et d’anges qui me parlaient. Comme j’étais élevé dans la tradition chrétienne, c’était logique de les interpréter dans cette perspective. Je me réfugiais dans ces expériences sans savoir ce que je faisais. Plus tard, à l’adolescence, j’ai lu Thérèse d’Avila et j’ai été très touchée par le récit de ses expériences.
Avant la guerre, j’étais enseignante à l’école élémentaire. Puis, quand la guerre a pris fin, les Russes avancèrent vers l’ouest et tout le monde fuyait. Il y avait des files de chariots à cheval sur des kilomètres, et beaucoup de gens mouraient de froid avec des températures en dessous de zéro. Finalement, j’ai atterri à Berlin au milieu des bombardements alliés.
A cette période, j’étais coupée de ma famille que j’avais perdue, mais plus tard nous avons été réunis. Quand les Russes ont occupé Berlin, j’ai essayé de survivre en retournant dans ma ville natale. En raison du manque de transport, j’ai dû me cacher dans des trains de marchandises. Après beaucoup de difficultés j’ai atteint ma ville natale, pour s’apercevoir qu’elle était occupée par les Russes. J’ai été envoyée dans un camp de travail forcé avec le reste de la population civile. Les gens dans les camps mouraient en grand nombre de maladies et de mauvais traitements.
Comment avez-vous réussi à survivre dans de telles conditions?
Au milieu de tout cela, j’ai trouvé une consolation dans mes expériences d’enfance de contact avec des saints, et j’en vins à comprendre le sens de la prière. Cela vous donne un support de concentration (que j’ai appelé Dieu à l’époque), et cela m’a donné confiance. Vous savez que vous êtes aidé et vous pensez que cela vient de l’extérieur, mais, même alors, j’ai aussi réalisé que cela venait de l’intérieur.
Comme toutes les autres jeunes femmes du camp, j’ai subi des viols répétés, mais j’ai trouvé que je n’avais pas d’animosité ou de colère envers ces soldats d’occupation. J’avais le sentiment implicite que j’étais une destinataire individuelle du karma collectif porté par mon pays tout entier. Bien que je n’avais pas personnellement contribué à sa causalité, j’ai réalisé qu’en tant que membre de cette société, je devais en partager les conséquences.
Peut-être avez-vous eu une certaine compréhension précoce du karma à l’époque?
Je n’étais pas en contact avec ce genre de chose, je n’étais pas au courant de ce concept. Toutefois, je savais que, si je ne détestais personne, Dieu me sauverait et me donnerait de meilleures conditions. Et c’est ce qui est arrivé. J’ai reçu une certaine forme d’aide partout où je suis allée. Quand je repense à ces difficultés, c’est un miracle que je sois encore ici aujourd’hui.
Dans un camp, j’ai été affecté à la maison d’un officier russe en tant que domestique. Je voulais retourner à Berlin, je me suis échappée de ce camp et me suis cachée sous un wagon de marchandises. J’ai été découverte par un soldat russe, et je me suis retrouvée à nouveau à peler des pommes de terre pour les forces d’occupation russes. A ce moment-là, je suis tombée gravement malade et j’ai été hospitalisée. L’un des médecins a été très gentil avec moi, mais il avait des pensées de mariage. Je me suis échappée à nouveau en sautant de sa voiture par une nuit pluvieuse, et après encore maintes difficultés et viols, je suis arrivé à Berlin.
Plus tard, j’ai réussi à obtenir un poste d’enseignante à Berlin-Ouest. À travers une organisation d’enseignants, j’ai pris contact avec des enseignants en Amérique, et j’ai eu la chance d’avoir quelqu’un qui accepte de me parrainer si je voulais venir aux Etats-Unis. Je me suis installée à Los Angeles. A travers un cercle d’amis en 1958, j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari.
Etait-ce grâce à votre mari que vous vous êtes intéressée au bouddhisme?
Avant notre mariage mon mari avait été ordonné moine Vedanta pendant quelques années, puis il avait quitté le temple. Il était un ami de Alan Watts et, finalement, nous avons tous deux commencé à nous intéresser au Zen. Notre maison est devenue un point de rencontre central pour d’autres personnes ayant des intérêts similaires. Il n’était pas rare que notre maison abrite un séminaire de Fritz Perls (le fondateur de la Gestalt-therapie) ou d’y rencontrer Lama Govinda.
Et comment vous êtes vous retrouvée en Birmanie?
En 1960, mon mari a voulu faire l’expérience d’autres approches de la méditation. Nous avons passé un certain temps au Japon dans des monastères Zen, puis nous avons poursuivi aux Philippines, à Hong Kong, à Singapour, et finalement en Birmanie. En Birmanie, nous avons pratiqué dans le monastère de Mahasi Sayadaw. J’ai découvert que j’avais une affinité naturelle pour rester en contact avec mon corps. Même si je souffrais de problèmes de dos qui me rendaient la posture assise extrêmement douloureuse, je pouvais rester en contact avec mes sensations corporelles et commençais à toucher des niveaux de concentration toujours plus profonds.
Après avoir quitté le monastère de Mahasi Sayadaw, nous sommes allés au centre de méditation de U Ba Khin, qui parlait anglais, ce qui rendait l’apprentissage plus facile. Il est devenu mon instructeur. A cette époque, j’avais beaucoup de résistance au fait d’être en Birmanie. Je craignais que mon mari ne redevienne moine, et je sentais aussi, naïvement, que j’étais satisfaite de ma vie intérieure et j’avais le sentiment que je connaissais déjà les choses que U Ba Khin enseignait (j’avais déjà reçue une formation à la Conscience Sensorielle avec Charlotte Selver.) Mais J’ai persévéré et ma pratique de la méditation avec U Ba Khin m’a mené à une percée méditative capitale. U Ba Khin soulignait l’importance de la prise de conscience des sensations corporelles. Je m’ouvris à un niveau plus profond de samadhi [concentration] et à une compréhension plus profonde de ce qui se passe dans le système corps-esprit, ainsi que du véritable but de la méditation.
Etes-vous restée longtemps avec U Ba Khin?
Nous sommes restés environ trois mois (les restrictions de visa ne permettaient pas un plus long séjour), puis nous sommes allés en Inde. Nous avons séjourné dans l’ashram du temple Ramakrishna à Calcutta où j’ai apprécié les pratiques de dévotion. Quand nous sommes rentrés à Los Angeles, je me suis beaucoup impliquée dans la pratique du Zen, car il n’y avait pas de possibilité de poursuivre la pratique de vipassana, c’était alors inconnu en Occident.
Dans le milieu des années 60, nous sommes retournés au Japon et nous y sommes restés un an, pour une formation plus sérieuse avec Yamada Roshi et Soen Roshi, et aussi avec Yasutani Roshi.
La pratique du Zen vous convenait-elle ?
Bien que les sesshins aient été assez rigoureuses, j’en étais venue à aimer la discipline qu’elles demandent. Je trouvais la concentration sur les koans déconcertante. La concentration était très énergique et m’amena à connaitre des états temporaires de séparation entre moi et mon corps. Soen Roshi m’a encouragé à revenir à ma pratique de vipassana. Il m’instruisit dans la pratique de shikantaza [« simplement assis »], ce qui me permit de rééquilibrer mon énergie et de guérir l’état dans lequel je me trouvais.
Quand je retournais à Los Angeles, une riche période spirituelle commença pour moi. Je restais en contact étroit avec le Centre Zen de Maezumi Roshi, et avec Sasaki Roshi, qui établissait des zendos. J’ai offert ma maison pour collecter des fonds en vue de construire ces zendos et aussi comme un lieu où des maîtres spirituels pouvaient y tenir des « darshans », y célébrer des pujas et y organiser des conférences. Je me retrouvais souvent dans le rôle de la cuisinière et de l’hôtesse. Mon salon était devenu un lieu de déploiement de l’investigation spirituelle.
Et qu’en était-il de vipassana?
Je continuais ma pratique de vipassana pendant les heures de méditation dans les Centres Zen. Je retournais en Birmanie trois ou quatre fois après ma pratique initiale avec U Ba Khin, mais ne pus rester que pendant de courtes périodes. Une fois je suis resté pendant six jours et ce fut une expérience d’approfondissement pour moi. Mon instructeur mourut en 1971.
Avez-vous reçu une transmission formelle de lui?
Oui. U Ba Khin avait fondé un centre international de méditation. À l’époque, j’étais là-bas, il a donné la transmission à seulement quatre ou cinq Occidentaux, et parmi eux, à une seule femme. J’étais cette femme. Il m’écrivit une lettre en tant que document officiel portant le sceau du Dharma pour enseigner. Je me souviens qu’il me toucha le bout du nez quand je partais en me disant: «Qu’il soit votre meilleur ami. »
A cette époque je ne savais pas vraiment que faire avec la transmission. Je sentais que j’avais besoin de plus de formation. U Ba Khin m’a encouragé à poursuivre et me dit de ne pas s’inquiéter, que j’étais « une nature», et que la pratique allait me guider.
Et ainsi vous avez commencé à enseigner …
Au début des années 70, j’étais en Suisse, pour assister à un séminaire de Krishnamurti. Là, je reçus un message de Robert Hover, qui avait, lui aussi, reçu la transmission de U Ba Khin. Il m’invitait à enseigner une retraite avec lui à Francfort. J’ai été par la suite invitée à enseigner en France, en Angleterre et en Suisse. Ensuite, j’ai fait un certain nombre de sessions dans toute l’Europe, de l’Espagne à la Norvège et à la Suède. Pendant les quatre années qui ont suivies, j’étais constamment en voyage pour enseigner. Avec le recul, je me rends compte que j’ai lancé vipassana dans tous ces pays, et inauguré tout ce qui a suivi.
À quel moment votre centre Dhamma Dena, a-t-il pris naissance ?
Je n’ai jamais voulu avoir un centre de retraite, et encore moins au milieu du désert ! En 1977, j’ai acheté un chalet sur cinq acres à l’extérieur de Joshua Tree, Californie. Je l’utilisais souvent pour m’y évader d’Hollywood. Mes élèves m’y ont simplement suivi et le centre a commencé à croître.
À un moment donné, Mahasi Sayadaw vint au centre avec son cortège de moines et y donna sa bénédiction. A cette époque, la salle de méditation était un ancien garage avec un sol de sable. Au fil du temps, nous avons acquis d’autres bâtiments et des terrains. Nous avons maintenant un hébergement confortable, mais rustique, et une vue à 360 degrés sur les montagnes et le désert. Nous avons également plusieurs petites cabines qui peuvent être louées. Les étudiants peuvent venir pour des retraites formelles ou des retraites personnelles.
Comme nous avons grandi, à l’occasion d’autres enseignants utilisent aussi les lieux. Nous organisons une sesshin Zen d’un mois chaque année. Comme je ne voyage plus en Europe, je vis à Dhamma Dena à temps plein. Nous avons six à huit personnes qui constituent une sangha permanente. Il y a toujours quelques élèves d’Allemagne, et un certain nombre d’étudiants ont acheté des maisons ou des chalets à proximité, il y a donc une sangha élargie.
Vous ne semblez pas enseigner Vipassana à la manière habituelle de méditation silencieuse assise et marchée avec un Dharma Talk occasionnel. Pouvez-vous nous dire quelque chose au sujet de vos méthodes d’enseignement?
Comme je l’ai mentionné plus tôt, U Ba Khin (mon professeur) a insisté sur la sensibilisation des sensations corporelles. Chacun des enseignants développe à son rythme son propre accent quant à la conscience des sensations corporelles. Certains privilégient le son, d’autres la vue, etc Certains enseignants utilisent seulement la méditation assise. U Ba Khin enseignait et pratiquait le développement de l’attention uniquement dans de strictes séances de méditation assise avec seulement de très courtes périodes informelles de méditation marchée.
Plus j’ai enseigné, plus j’ai réalisé les difficultés que les méditants rencontraient dans leur méditation, ils n’avaient pas le bagage culturel et religieux leur offrant la possibilité de simplement s’asseoir et de prêter attention à leur processus de vie, aux sensations corps-esprit. En mettant l’accent avec intensité sur la respiration et sur les parties du corps pendant de longues périodes de temps, les gens forcent.
J’ai donc élargi l’ensemble des sensations du corps pour garder les méditants concentrés, et développer une souplesse et une douceur en eux-mêmes.
J’expérimente l’application de la pleine conscience au corps, à la respiration et aux sensations dans des positions autres que simplement assis. Ce qui évolue, c’est la méditation debout, en marchant, courant, sautant, en se couchant, en se roulant sur l’herbe, la méditation dans toute l’étendue de la mobilité du corps et de l’expression, dans les asanas du yoga, de la danse et du rire, dans le son, le toucher, le goût, la vue ou dans des mouvements d’imitation comme ramper comme un ver, etc.
Mais permettez-moi de souligner que ce que je fais est strictement dans les limites prescrites par les enseignements du Bouddha – en utilisant le corps et ses sensations comme un véhicule pour le développement de la pleine conscience, pour développer la claire compréhension de l’instant présent, la compréhension correcte de la vie et de la mort.
En utilisant une telle variété de sensations pour développer l’attention, les élèves apprennent à appliquer leur pratique dans des situations autres qu’être simplement assis sur un coussin. Souvent, les méditants ne savent pas comment ramener la pratique à la maison après une retraite. Mais l’attention qui se développe au cours d’une telle variété de situations méditatives, comme je l’enseigne, devient peu à peu un état naturel, et pour cette raison, il est aisé et plus facile de ne pas la perdre.
Le sens kinesthésique est renforcé par le déplacement, la capacité de focalisation est aussi renforcée plus facilement que dans des séances assises strictes, et l’aise et la décontraction du corps et de l’esprit sont naturellement invitées. Souvent, cependant, les étudiants ne parviennent pas à reconnaître le fait que ces exercices psychologiques ou de méditation dans l’expression sont en fait une partie du premier établissement de la pleine conscience [dans le texte Satipathàna]. Donc, en vérité, je n’enseigne pas une version différente de la méditation Vipassana. J’estime qu’il s’agit d’une version élargie.
Et vous offrez à vos étudiants plus de support que d’habitude, n’est-ce pas? Je crois que la description de la session à IMS se réfère à « l’instruction verbale soutenue et continue de l’enseignante pendant toute la journée.«
J’ai l’impression que cette description des indications verbales est un peu exagérée et mal comprise, car je donne ou je laisse suffisamment de temps aux méditants pour pratiquer par eux-mêmes, de leur propre chef, et sans instruction. Comme nous le savons, il y a beaucoup d’obstacles et de difficultés dans notre pratique de la méditation. Donc, mes soi-disant « instructions verbales» sont un moyen de soulager ou d’atténuer ces difficultés que les étudiants connaissent durant leur méditation assise. Ainsi, au lieu d’insister sur le modèle traditionnel de la méditation assise pendant une heure avec une interruption de quelques moments seulement, j’inclus un soutien verbal au cours de la pratique assise, comme un rappel naturel pour lâcher les rêveries ou les pensées dans lesquelles on était perdu et revenir à l’attention consciente sur l’objet de la méditation.
Je fournis un soutien verbal au cours de la méditation assise aussi dans le but de permettre à l’étudiant de reconnaitre plus rapidement un état de vigilance ou de torpeur ou de réaliser ce qui est en train de se passer à un niveau émotionnel ou mental.
La compréhension claire – la capacité mentale de discerner et de connaître la situation présente clairement et entièrement – fait partie de l’attention et se trouve donc largement améliorée grâce à une aide verbale lors de la pratique au calme ainsi que lors de toute pratique en mouvement. De cette façon, comme un étudiant m’a dit, « l’auto-correction et l’auto-observation peuvent se produire sur le champ. »
J’utilise aussi une aide verbale comme un encouragement à la persévérance dans la pratique de vipassana, ou comme rappel pour l’auto-examen de la qualité de l’attitude et de l’effort.
Exercer ces diverses modalités dans la méditation Vipassana nécessite une qualité exceptionnelle : « ne jamais s’ennuyer » et nécessite une participation totale des élèves et de l’enseignant. En retour, cela cultive un merveilleux esprit de communion authentique.
Et plus que tout, j’encourage les gens à voir leurs difficultés et à faire face au changement qui se produit par le fait même d’y diriger leur attention. Notre vie n’est que changement et c’est devant ce changement que je m’incline bien bas. Je m’incline devant ce changement, je m’incline profondément devant la vie elle-même.
Source : Insight Magazine Archives – Traduction Bouddhisme au féminin
Ruth lors d’une retraite pour femmes en 2011 à Damma Dena – Lâcher prise