Spécial compassion du n° 20 – dix ans de présence sur le net
« L’émancipation des femmes est liée au niveau d’éducation. Avant, pas d’éducation et pas d’émancipation. Puis les femmes ont réclamé leur émancipation quand le niveau d éducation s’est élevé. Dans le futur, avec le développement de la spiritualité et de la compassion, le rôle des femmes sera primordial. »
Par cette citation Sa Sainteté le Dalai Lama se démarque de certains écrits qui relèguent la femme dans le bouddhisme à un rôle secondaire. Jusqu’en 1959 les tibétains vivaient dans une société féodale et patriarcale. Mais dans la philosophie bouddhiste il n’existe aucune différence entre les sexes en ce qui concerne la réalisation de l’étape ultime.
Il est temps de promouvoir à une échelle internationale les qualités d’amour et de compassion qui sont des qualités liées à la femme.
En effet on retrouve dans l’enseignement l’exemple du lien unique qui lie la mère et l’enfant.
La femme a le pouvoir d’enfanter qu’elle peut utiliser ou pas.
La mère se met au service de son enfant le protège et ceci très souvent jusqu’à la fin de sa vie.
La relation mère enfant est utilisée dans l’enseignement comme un exemple d’amour pur sans attachement non centré sur soi même et complètement dirigé vers l’autre, l’amour altruiste si rare et si précieux car habituellement l’amour habituel c’est « on aime qui nous aime »…. .
Dans le contexte de la réincarnation, tous les êtres ont été notre mère et cet amour unique propre à la femme doit être cultivé et dirigé vers tous les êtres.
Tara est considérée comme l’aspect féminin du Bouddha de la compassion. Elle a vu la souffrance de tous les êtres et motivé par l’amour et la compassion elle a choisi de se réincarner en tant que femme pour atteindre l’état d’éveil dans un corps de femme.
Elisabeth Drukier
Elisabeth Drukier est la fondatrice et la directrice du centre Kalachakra à Paris et du centre de retraite sarthois associé
