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Le bouddhisme qu’est-ce que c’est ?

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Pour savoir en quelques mots ce qu’est le bouddhisme, inutile d’acheter tout de suite un livre, Internet est une source suffisamment riche pour vous permettre d’en avoir plus qu’un aperçu.

D’abord, enfonçons une porte ouverte, le bouddhisme, ce sont les enseignements d’un homme, Siddharta Gautama, qui a vécu il y a 2500 ans et qui a atteint l’Eveil, c’est-à-dire un état de conscience au delà de la conscience ordinaire de l’être humain, cet état, que l’on dénomme aussi Nature de Bouddha, qui est libre de tous nos conditionnements ; nous l’avons toutes et tous en potentialité en nous, mais il faut un travail spécifique pour le découvrir. On atteint alors la fin de la souffrance. C’est pourquoi le bouddhisme parle de la souffrance, non pas par pessimisme et par esprit morbide comme certains se l’imaginent, mais de façon totalement positive, en déclarant qu’on peut s’en libérer. Ce sont les quatre nobles vérités :

1 – Il y a de la souffrance dans le monde (qui peut prétendre le contraire ?)
2 – Cette souffrance a une origine et des causes
3 – Il est possible d’échapper à cette souffrance
4 – Le noble chemin octuple (octuple = huit moyens donnés par le Bouddha) mène à la libération de la souffrance.

Lire ici plus sur l’histoire du Bouddha

Voir ici la répartition géographique des bouddhistes dans le monde

Le bouddhisme s’est développé au fil des siècles, ce n’est pas un bloc homogène, il y a plusieurs écoles, plusieurs approches.

Il y a en gros, trois écoles :
– le Théravada, la voie des anciens, (Asie du Sud-est : Sri lanka, Birmanie, Thaïlande, Laos, Cambodge)
– le Mahayana, le « grand véhicule » (Chine, Corée, Vietnam, Japon – avec le zen)
– le Vajrayana, le bouddhisme dit tibétain (Tibet, Népal, Mongolie)

Attention, les liens suivants viennent de Wikipedia et sont souvent écrits par des personnes qui privilégient leur tradition aux dépens des autres, en particulier le Théravada (la voie des Anciens) se trouve désigné par le nom péjoratif de hinayana c’est-dire « petit » véhicule (dont l’Eveil ne serait pas aussi « valable » que dans les autres véhicules). La tradition Théravada n’emploie jamais le terme hinayana.

En voir plus sur les trois grands courants

A nouveau nous insistons sur le sectarisme venu d’Asie que l’on rencontre malheureusement dans les différentes écoles du bouddhisme, chaque école a tendance à valoriser sa pratique et à discréditer les autres. Attention donc lorsqu’on vous dit : nous, nous pratiquons le meilleur bouddhisme, le plus évolué, les autres suivent un bouddhisme inférieur, plus ceci…, moins cela…. Il y a des maitres dans toutes les traditions et des êtres non éveillés dans toutes les traditions !

À Bouddhisme au féminin, nous veillons à faire connaitre les enseignantes des trois écoles et à donner la parole à ces trois écoles.

Le bouddhisme a un aspect traditionnel intégré dans la culture des pays qui sont dits « bouddhistes ». Pour beaucoup de fidèles, c’est une pratique sociale, au même titre que la messe du dimanche en Occident il y a quelques décennies. En Occident, si on s’intéresse au bouddhisme, on visite un ou des centres, on lit des textes, on participe à des retraites et on médite régulièrement, c’est le résultat d’une « modernisation du bouddhisme » qui s’est produite en Asie en réaction aux missionnaires des colonisateurs occidentaux et qui correspondait à une attente en Occident.

Pour en lire plus sur le bouddhisme en Occident

en lire plus sur le bouddhisme en France

En savoir plus sur le « noble sentier octuple » , c’est-à-dire sur les différentes pratiques permettant d’atteindre la fin de la souffrance et l’éveil.

Après ces quelques généralités, rappelons que comme toutes les religions, le bouddhisme a des aspects incontestablement misogynes. Nous y sommes bien évidemment sensibles, c’est la raison de la création de ce magazine.

Nous voulons faire connaitre les enseignantes, aussi nous les répertorions dans toute la francophonie, vous pouvez donc voir à la page correspondante des femmes enseignantes dans les différents courants. Nous ne pouvons que vous encourager à visiter les différentes traditions avec un oeil exempt de préjugés et voir celle qui vous convient le mieux.

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