Un ouvrage copieux de 1120 pages qui s’efforce de répertorier la richesse et la diversité de l’expérience mystique féminine dans les différentes religions du monde.
L’ouvrage recense des femmes mystiques aussi bien dans l’hindouisme que le bouddhisme, le judaïsme, l’islam, le taoïsme, il y a même un chapitre sur les spiritualités contemporaines. Le christianisme occupe une place centrale vu le nombre important de saintes reconnues. C’est précisément au regard de la différence d’entrées entre le catholicisme et les autres courants religieux, y compris protestants et orthodoxes que l’on mesure ce que les autres courants ont perdu en ignorant l’expérience spirituelle des femmes, expérience qui a forcément eu lieu mais qui n’a pas été reconnue, identifiée et rapportée pour une transmission.
Remarquons toutefois que plusieurs femmes bouddhistes remarquables manquent à l’appel, en particulier dans le bouddhisme contemporain, voir les femmes bouddhistes célébrées dans le magazine.
Dos du livre : La mystique désigne un authentique mode de connaissance de Dieu ou de l’absolu, connaissance issue de l’expérience, capable de transfigurer la condition humaine. Au cours de l’histoire, de nombreuses femmes – religieuses, laïques, visionnaires, prophétesses, stigmatisées, extatiques, recluses, fondatrices, philosophes, poètes, écrivains, musiciennes, danseuses, mères de famille, amantes… – ont témoigné de cette expérience avec le Tout Autre. Par leur vie, leurs écrits, elles n’ont cessé de nous rappeler que la mystique est un cheminement intérieur et extérieur tout à la fois, une voie de l’être en quête de transformation, appelé à la présence infinie. Elles ont posé un regard renouvelé sur le monde, prêt à être transfiguré à chaque instant. Elles ont appris à voir et à habiter la dimension du réel, où se découvrent l’humanité de Dieu et la divinité de l’homme.
Cet ouvrage, premier du genre, rassemble les femmes mystiques du monde entier, de l’Antiquité à nos jours : de Thérèse d’Avila, Hildegarde de Bingen, Madame Guyon, Marie de l’Incarnation, Thérèse de Lisieux à Simone Weil, Etty Hillesum et Emily Dickinson, en Occident ; de Râbi’a al-Adawiyya, Yeshe Tsogyal, Mîrâ Bâî à Teresa de Calcutta et Amritanandamayi, pour l’Orient. Des figures appartenant à toutes les traditions religieuses et hors de celles-ci : le christianisme, le judaïsme, l’islam, le bouddhisme, l’hindouisme, le taoïsme, le shintoïsme et le chamanisme, les courants de la théosophie et de l’occultisme, sans oublier les agnostiques et les athées.
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J
Retour au thème un dialogue entre le bouddhisme et les religions dites révélées est-il possible ?