Après l’invasion de Singapour par l’armée impériale japonaise en 1942, des Anglaises, des Australiennes, des Chinoises et des Néerlandaises sont incarcérées dans des camps avec leurs enfants et certaines d’entre elles sont enrôlées comme « femmes de réconfort » pour les officiers japonais. Elles viennent toutes d’horizons différents, un groupe de prisonnières décide d’organiser un orchestre vocal pour tromper le désespoir et faire face aux exactions de leurs ravisseurs.
Ce film est principalement basé sur les mémoires des prisonnières Helen Colijn et Betty Jeffrey, internées dans un camp à Sumatra.
Nous avons choisi ce film superbe qui nous parait bien correspondre au thème de ce numéro : l’art comme pratique. Le courage bouleversant de ces femmes qui trouvent la force de chanter, grâce à une missionnaire et une violoniste.
Le film étant bloqué sur you tube et daily motion pour des questions de droits, nous avons chargé un extrait d’une quinzaine de minutes à l’adresse ici à lire avec Quick Time.
Attention, attendre que le chargement se matérialise sur la barre en dessous de la vidéo.
(avec FIREFOX) – Google chrome et internet explorer prennent plus de temps
ci-dessous quelques photos :
1 – Brutalité des japonais 2 – la violoniste qui sera le chef d’orchestre et la missionnaire qui reconstituera de mémoire les partitions de plus de trente oeuvres orchestrales
3 – écriture de la musique 4 – représentation, les chanteuses représentent par groupe les différents pupitres d’instruments.