C’est un film des années soixante-dix, qui illustre de façon intelligente la question de la réincarnation. C’est basé sur une histoire vraie, comme celles que raconte Ian Stevenson.
Une fillette qui se souvient de bribes de sa vie passée au Népal veut retrouver celui qui était son mari lors de son incarnation précédente.
Née dans une famille chrétienne du sud de l’Inde, elle n’est comprise ni de sa famille ni du prêtre chrétien qui va devoir néanmoins s’incliner devant les évidences.
Comme elle se sent irrésistiblement poussée à rejoindre celui qu’elle appelle Ranjit, dont la mort l’a séparé quand elle a quitté son corps en accouchant de son premier enfant à l’âge de seize ans, elle fait une fugue et, finalement se retrouve devant celui qu’elle cherchait au delà de la mort.
Mais nous ne sommes pas dans un roman pour midinette. La vie a tourné, douze ans ont passé, l’homme s’est remarié. Elle comprendra qu’on ne peut pas revenir en arrière et retournera chez elle, apaisée. Le prêtre qui l’aura suivi dans ses recherches aura vu ses certitudes dogmatiques se désagréger, il se heurtera à l’intransigeance de sa hiérarchie et des autres prêtres, et finalement partira pour tenter de vivre sa foi autrement.
On voit dans ce film l’importance de la dernière pensée au moment de la mort et aussi, pourquoi cela n’est pas vraiment profitable de se souvenir de vies antérieures.
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