« Maitre Cheng Yen, quelle est votre définition de l’argent » demandai-je.
Elle répondit brièvement : « L’argent est un outil. Avec lui, on peut faire beaucoup de choses. A part le fait d’être un outil, l’argent n’est rien. »
Dans l’un de ses ouvrages, Maître Cheng Yen a écrit : » quelqu’un doit savoir comment utiliser l’argent qu’il gagne, s’il ne sait pas comment l’utiliser, c’est son argent qui l’utilisera. »
Et dans le même livre, elle rappelle aux gens que, selon les enseignements du Bouddha, l’argent de quelqu’un va finalement à cinq autres parties : le gouvernement, les catastrophes, les voleurs, la guerre et les enfants.
Elle explique que, quel que que soit l’endroit ou le temps où vit une personne, son argent va finalement tomber entre les mains soit de l’une ou l’autre de ces cinq parties ou être divisé entre toutes. Elle rappelle que, quel que soit le gouvernement, on paie toujours des taxes.
Beaucoup perdent leur maison et leurs biens à la suite d’un désastre ou d’une catastrope naturelle.
Les voleurs et les escrocs peuvent survenir sous différentes formes et nous voler de plusieurs façons.
Nous payons le prix de la guerre dans le monde soit directement, soit indirectement.
Quant à nos enfants, ils partagent notre argent, soit avant, soit après la mort de notre forme physique.
Notre forme physique ne peut durer que le temps d’une vie et c’est le seul moment où nous pouvons décider quoi faire de notre argent. Si nous l’utilisons pour aider l’humanité, le karma favorable que nous créons restera pour toujours avec nous… et il ne peut nous être pris par aucune de ces cinq parties. »